Difficile d'imaginer les Américains portant secours aux Cubains oppressés alors que depuis 1959 leur plus fidèle ennemi, Fidel Castro, dirige d'une main de fer (à la santé déclinante aujourd'hui) cette grande île située non loin de la Floride dans le golfe du Mexique.
Pourtant, à la fin du dix-neuvième siècle, Cuba était sous domination espagnole. À la suite de diverses tentatives infructueuses de révolution, les Espagnols mènent une répression qui devient de plus en plus rigoureuse. Des exilés cubains en territoire américains alertent l'opinion publique et les Américains manifestent de plus en plus d'intérêt pour leur voisin. En 1898, une révolte éclate à La Havane et les Américains envoient une frégate sur place, histoire de bien faire sentir leur présence aux dirigeants Espagnols. Trois semaines plus tard, cette frégate explose dans le port, faisant plus de 250 victimes.
La tension monte entre les Espagnols et les Américains et ces derniers votent une résolution soutenant l'indépendance de Cuba et demandant aux Espagnols de se retirer. L'Espagne déclare la guerre le 25 avril 1898. Mal lui en prendra car la guerre hispano-américaine comme on la nomme aujourd'hui en français restera pour les Espagnols « el desastre del 98 ». Ils y perdront plusieurs de leurs colonies, ce qui sonne le glas des restes de l'impérialisme espagnol. À l'opposé, les États-Unis font une entrée fracassante sur la scène internationale.
Cuba deviendra indépendant en 1902.
La philatélie nous rappelle ces événements et nous illustre une autre conséquence de la guerre :
Postée de Washington D.C. pour La Havane, cette lettre arrive à New York le 23 avril 1898, juste avant la déclaration de guerre. Elle n'accomplira jamais la deuxième moitié du parcours puisque comme l'indique l'étiquette « les envois vers l'Espagne ou ses colonies sont interdits pour cause de guerre ». La lettre finira tristement au rebut, l'expéditeur n'ayant semble-t-il pas laissé d'adresse...
Tout n'est pas perdu pour autant puisqu'elle s'affiche aujourd'hui sur ce blog !
Pourtant, à la fin du dix-neuvième siècle, Cuba était sous domination espagnole. À la suite de diverses tentatives infructueuses de révolution, les Espagnols mènent une répression qui devient de plus en plus rigoureuse. Des exilés cubains en territoire américains alertent l'opinion publique et les Américains manifestent de plus en plus d'intérêt pour leur voisin. En 1898, une révolte éclate à La Havane et les Américains envoient une frégate sur place, histoire de bien faire sentir leur présence aux dirigeants Espagnols. Trois semaines plus tard, cette frégate explose dans le port, faisant plus de 250 victimes.
La tension monte entre les Espagnols et les Américains et ces derniers votent une résolution soutenant l'indépendance de Cuba et demandant aux Espagnols de se retirer. L'Espagne déclare la guerre le 25 avril 1898. Mal lui en prendra car la guerre hispano-américaine comme on la nomme aujourd'hui en français restera pour les Espagnols « el desastre del 98 ». Ils y perdront plusieurs de leurs colonies, ce qui sonne le glas des restes de l'impérialisme espagnol. À l'opposé, les États-Unis font une entrée fracassante sur la scène internationale.
Cuba deviendra indépendant en 1902.
La philatélie nous rappelle ces événements et nous illustre une autre conséquence de la guerre :
Mis en vente par Heritage Auction Galleries, vente aux enchères du 03.06.2009, lot n° 37067. Valeur estimée : 600 à 800$ ex Bosley, Dattolico |
Postée de Washington D.C. pour La Havane, cette lettre arrive à New York le 23 avril 1898, juste avant la déclaration de guerre. Elle n'accomplira jamais la deuxième moitié du parcours puisque comme l'indique l'étiquette « les envois vers l'Espagne ou ses colonies sont interdits pour cause de guerre ». La lettre finira tristement au rebut, l'expéditeur n'ayant semble-t-il pas laissé d'adresse...
Tout n'est pas perdu pour autant puisqu'elle s'affiche aujourd'hui sur ce blog !