Puisqu'en ce moment sur la blogosphère philatélique francophone on parle du salon du timbre, je vais partager avec mes quelques lecteurs assidus mes impressions personnelles.
Ayant un peu délaissé la philatélie dans les années précédentes, c'est la première fois cette années que je me rendais à cette manifestation créée en 2004 par La Poste. Pour résumer mon sentiment, ma plus grande déception est de ne pas avoir eu assez de temps pour y flaner à mon aise.
Commençons par le cadre. Quel plus bel endroit y a-t-il à Paris que le parc floral ? Certainement pas la porte de Champerret... Machiavélique l'entrée secondaire du parc au prix de 1€, vingt mètres à gauche de l'entrée principale à 5€ ! Il faudra que je m'en souvienne pour les après-midi où je « déboulerai [au parc floral] avec une horde de Parisiens pour faire un pique-nique » (authentique commentaire d'un philatéliste).
La différence principale avec le salon d'automne à l'espace Champerret est l'impression de professionnalisme qui se dégage de ce salon. Je ne parle pas des hôtesses dont « la beauté déconcentre le service de sécurité » mais simplement de l'aspect général de la manifestation, des « prestations » pour employer le jargon à la mode.
Les machines d'imprimerie, les maquettes de Léonard de Vinci, l'exposition sur le cirque, les différents ateliers sont d'excellentes idées qui dynamisent la philatélie auprès des enfants. J'avoue que le mien, âgé d'à peine un an, s'amusait plutôt à déchirer le pamphlet de l'Académie de philatélie offert par un passant, à grignoter la tuile aux amandes offerte par les hôtesses de Pascal Behr Philatélie ou à se faufiler entre les panneaux de l'exposition tandis que tant bien que mal j'essayais de rester concentré...
Parlant des expositions, je regrette de ne pas avoir pris une journée de RTT, il y avait tant à voir ! Je me suis arrêté devant plusieurs d'entre elles et j'ai particulièrement apprécié une collection thématique sur le timbre Jeanne d'Arc émis en 1929, une collection thématique sur la publicité et les timbres (le collectionneur a judicieusement inclus les timbres canadiens sponsorisé par McDonalds...), une collection portant sur l'histoire postale du Canada, contenant au moins trois plis de Nouvelle-France, dont le dernier connu avant la capitulation de la colonie face aux troupes anglaises, une extraordinaire collection portant sur l'histoire du système postal suédois, et j'en passe. Tout ce qu'il manquait, c'était d'éventuelles « visites guidées » mais je ne sais pas si ça se fait. Ah, j'allais oublier les panneaux de l'Académie de philatélie (une instance qui m'était inconnue), très classe et également très intéressants.
J'ai noté dans une des collections exposées (misfortune mail from Sweden si ma mémoire est bonne) un pli déchiré avec une lettre d'excuse de l'opérateur postal. Ce qui m'a frappé c'est qu'il y a quelques années j'ai reçu une lettre complètement déchirée avec une telle lettre d'excuse de La Poste et à l'époque j'avais tout simplement jeté le tout (après avoir lu la lettre quand même) sans jamais que me vienne à l'idée qu'un philatéliste aurait pu trouver ça intéressant !
Pour ce qui est des marchands, je me suis arrêté virtuellement nulle part, si ce n'est au stand de Pascal Behr, où j'ai été fort étonné de voir une rareté de Colombie Britannique, que j'aurais pu considérer pour ma collection si j'avais un revenu 50 fois supérieur à celui que j'ai actuellement...
Et malheureusement pour La Poste, je ne me suis pas arrêté à ses kiosques, les « produits philatéliques » contemporains ne présentant pour moi aucun intérêt. Je suis donc un mauvais sujet qui bénéficie du salon sans toutefois contribuer aux caisses du principal sponsor.
Bref, comme je le disais au début de ce billet, ma seule déception est de ne pas avoir pris plus de temps pour flaner à mon aise.
Ayant un peu délaissé la philatélie dans les années précédentes, c'est la première fois cette années que je me rendais à cette manifestation créée en 2004 par La Poste. Pour résumer mon sentiment, ma plus grande déception est de ne pas avoir eu assez de temps pour y flaner à mon aise.
Commençons par le cadre. Quel plus bel endroit y a-t-il à Paris que le parc floral ? Certainement pas la porte de Champerret... Machiavélique l'entrée secondaire du parc au prix de 1€, vingt mètres à gauche de l'entrée principale à 5€ ! Il faudra que je m'en souvienne pour les après-midi où je « déboulerai [au parc floral] avec une horde de Parisiens pour faire un pique-nique » (authentique commentaire d'un philatéliste).
La différence principale avec le salon d'automne à l'espace Champerret est l'impression de professionnalisme qui se dégage de ce salon. Je ne parle pas des hôtesses dont « la beauté déconcentre le service de sécurité » mais simplement de l'aspect général de la manifestation, des « prestations » pour employer le jargon à la mode.
Les machines d'imprimerie, les maquettes de Léonard de Vinci, l'exposition sur le cirque, les différents ateliers sont d'excellentes idées qui dynamisent la philatélie auprès des enfants. J'avoue que le mien, âgé d'à peine un an, s'amusait plutôt à déchirer le pamphlet de l'Académie de philatélie offert par un passant, à grignoter la tuile aux amandes offerte par les hôtesses de Pascal Behr Philatélie ou à se faufiler entre les panneaux de l'exposition tandis que tant bien que mal j'essayais de rester concentré...
Parlant des expositions, je regrette de ne pas avoir pris une journée de RTT, il y avait tant à voir ! Je me suis arrêté devant plusieurs d'entre elles et j'ai particulièrement apprécié une collection thématique sur le timbre Jeanne d'Arc émis en 1929, une collection thématique sur la publicité et les timbres (le collectionneur a judicieusement inclus les timbres canadiens sponsorisé par McDonalds...), une collection portant sur l'histoire postale du Canada, contenant au moins trois plis de Nouvelle-France, dont le dernier connu avant la capitulation de la colonie face aux troupes anglaises, une extraordinaire collection portant sur l'histoire du système postal suédois, et j'en passe. Tout ce qu'il manquait, c'était d'éventuelles « visites guidées » mais je ne sais pas si ça se fait. Ah, j'allais oublier les panneaux de l'Académie de philatélie (une instance qui m'était inconnue), très classe et également très intéressants.
J'ai noté dans une des collections exposées (misfortune mail from Sweden si ma mémoire est bonne) un pli déchiré avec une lettre d'excuse de l'opérateur postal. Ce qui m'a frappé c'est qu'il y a quelques années j'ai reçu une lettre complètement déchirée avec une telle lettre d'excuse de La Poste et à l'époque j'avais tout simplement jeté le tout (après avoir lu la lettre quand même) sans jamais que me vienne à l'idée qu'un philatéliste aurait pu trouver ça intéressant !
Pour ce qui est des marchands, je me suis arrêté virtuellement nulle part, si ce n'est au stand de Pascal Behr, où j'ai été fort étonné de voir une rareté de Colombie Britannique, que j'aurais pu considérer pour ma collection si j'avais un revenu 50 fois supérieur à celui que j'ai actuellement...
Et malheureusement pour La Poste, je ne me suis pas arrêté à ses kiosques, les « produits philatéliques » contemporains ne présentant pour moi aucun intérêt. Je suis donc un mauvais sujet qui bénéficie du salon sans toutefois contribuer aux caisses du principal sponsor.
Bref, comme je le disais au début de ce billet, ma seule déception est de ne pas avoir pris plus de temps pour flaner à mon aise.
A propos de philatélie, j'ai trouvé un jour et acheté une carte postale ancienne sans valeur mais l'on m'a fait remarqué que le timbre était un timbre colonnial et qu'il faisait tout l'attrait du document !
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