En 1890, l'Italie surcharge une série de timbres pour colis postaux afin de leur donner pouvoir d'affranchissement ordinaire. Qui dit surcharge dit innombrables variétés, dont la surcharge inversée qui semble tant passionner les collectionneurs :
Le vendeur précise que d'après Sassone, il n'y aurait que deux exemplaires de cette variété. Celui-ci est « unused with full original gum, small h.r., fine ». L'autre serait neuf sans gomme. Le vendeur en conclut que « this is undoubtedly the finest existing example of this world-class rarity ».
Le vendeur précise également que l'autre exemplaire a été vendu par lui-même en mars 2008. Grâce à ses archives on retrouve donc ce deuxième exemplaire :
Et là, surprise, la description de ce timbre précise que l'autre exemplaire connu serait défectueux ! Manifestement il ne l'est pas ou ne l'est plus...
Autre curiosité, l'augmentation de plus de 10% de la cote en un an alors qu'à priori il est peu probable qu'il y ait eu d'autre exemplaire de vendu que celui-ci. Suite à une vente de 55 000$ on augment la cote de 90 000 à 100 000€ ? S'il fallait une autre preuve que la cote ne représente pas la valeur marchande d'un timbre, c'en est une bonne.
Ce qui est intéressant, c'est que le catalogue Scott de 2002 le cote à 32 500$ neuf et 16 250$ oblitéré. Oblitéré ? Il y aurait donc plus de deux exemplaires ?
Le timbre en bas à gauche, il semble bien que ce soit celui qui nous intéresse...
Mis en vente par Cherrystone Philatelic Auctioneers, vente aux enchères du 11.03.2009, lot n° 1229. Cote : 100 000€ Prix indicatif : 47 500$ Prix de vente : 42 500$ |
Le vendeur précise que d'après Sassone, il n'y aurait que deux exemplaires de cette variété. Celui-ci est « unused with full original gum, small h.r., fine ». L'autre serait neuf sans gomme. Le vendeur en conclut que « this is undoubtedly the finest existing example of this world-class rarity ».
Le vendeur précise également que l'autre exemplaire a été vendu par lui-même en mars 2008. Grâce à ses archives on retrouve donc ce deuxième exemplaire :
Mis en vente par Cherrystone Philatelic Auctioneers, vente aux enchères de 03.2008, lot n° 1422. Cote : 90 000€ Prix de vente : 55 000$ |
Et là, surprise, la description de ce timbre précise que l'autre exemplaire connu serait défectueux ! Manifestement il ne l'est pas ou ne l'est plus...
Autre curiosité, l'augmentation de plus de 10% de la cote en un an alors qu'à priori il est peu probable qu'il y ait eu d'autre exemplaire de vendu que celui-ci. Suite à une vente de 55 000$ on augment la cote de 90 000 à 100 000€ ? S'il fallait une autre preuve que la cote ne représente pas la valeur marchande d'un timbre, c'en est une bonne.
Ce qui est intéressant, c'est que le catalogue Scott de 2002 le cote à 32 500$ neuf et 16 250$ oblitéré. Oblitéré ? Il y aurait donc plus de deux exemplaires ?
Mis en vente par AP Auction Phila, vente aux enchères n° 148 du 29.09.2007, lot n° 301. Prix de vente : Inconnu |
Le timbre en bas à gauche, il semble bien que ce soit celui qui nous intéresse...
Mise à jour : Un carnet de timbres d'épargne de guerre.
Les timbres de 1849, 1850, 1851, 1852 (et années suivantes) sont à des tarifs exorbitants. C'est la folie. C'est la stupéfaction. Le prix du gramme de papier est astronomique.
RépondreSupprimerCes timbres valent un euro maximum.
A la lecture de ce blog, j'ai de plus en plus l'impression que les informations fournies par les vendeurs sont très peu fiables... Quelle crédibilité accorder à toutes ces déclarations sur l'unicité de telle ou telle pièce ?
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RépondreSupprimerIl ne faut peut-être pas généraliser; ce que j'observe depuis que j'ai débuté ce blog, c'est qu'il y a effectivement des vendeurs qui donnent des informations détaillées et des références pour
appuyer leurs informations sur les raretés et d'autres qui pèchent soit en partiquant le mensonge par omission, soit en valorisant excessivement ce qu'ils vendent, soit en donnant des informations
approximatives de façon à ce que l'interprétation soit laissée libre à l'acheteur.
J'imagine que pour les timbres rares il y a des gens riches pressés et qui ne connaissent pas bien la philatélie et qui se font « avoir » (dans le sens où ils payent un peu trop cher) par ces
marchands qui, sans être malhonnête, profite tout bonnement de l'occasion.
Finalement, il n'y a pas de miracle, la pondération, la modération du désir de possession est un comportement que tous les acheteurs devraient développer. Pour les pièces « uniques » vendues
plusieurs dizaines (ou centaines) de milliers d'euro, se renseigner un peu avant ne peut certainement pas faire de tort !
Au fil des ans, je suppose que de plus en plus d'archives de vente seront disponibles sur internet, ce qui permettra des recherches documentaires plus aisées. Si les droits d'auteurs ne duraient
pas un siècle, il y aurait déjà une énorme quantité d'information libre d'accès. Mais là je me prends à rêver...