Les premiers timbres de Finlande présentent une dentelure unique dans le monde de la philatélie classique. Les dents sont rondes et énormes. Comme une image vaut mille mots, voici un exemple parmi tant d'autres mais qui présente une particularité intéressante :
Cette dentelure spectaculaire possède un grand défaut, sa fragilité. Il est extrêmement courant qu'une ou plusieurs dents soient abîmées. L'exemplaire ci-haut possède de belles dents mais certaines sont un peu courtes.
La question maintenant qui se pose est pourquoi ce timbre est-il si cher ? Il s'agit du timbre de 40 penni, émis à partir de 1866. 3,2 millions d'exemplaires ont été imprimés.
Là où ça devient un peu plus compliqué, c'est qu'on distingue sept papiers différents. Heureusement pour nous qui ne sommes pas spécialiste, le cachet nous enlève tout doute. On y lit (avec un peu d'effort) « Nyslott, 12.8.1867 ». D'après les dates des tirages, il ne peut donc s'agir que du papier ordinaire de couleur rose pâle, le type le plus courant, puisque un peu moins de 1,8 millions d'exemplaires auraient été imprimés sur ce papier.
Ensuite, le timbre de 40 penni vient en deux types. Là c'est facile. Les traits de la couronne sont épais et masquent certains détails, il s'agit dont du type I, le plus courant puisque sur 50 timbres, 47 sont de type I et trois de type II.
Finalement, la dentelure. Ces perforations, « serpentine roulette » en anglais, sont de quatre types différents, selon la forme et la taille des dents, ainsi que leur espacement. Les trois premiers types se distinguent principalement par la taille des dents, qui sont légèrement inclinées. Le type II par exemple se caractérise par des dents de 1,6 à 1,9 mm de hauteur. Le type IV est différent par la forme, les dents sont droites et ressemblent vaguement à la tête d'une pelle ronde.
C'est ici le secret de notre timbre. Les dents horizontales sont de type IV et les dents verticales sont elles de type II. Regardez le scan, c'est évident une fois qu'on le sait !
Évidemment, un certificat est recommandé pour une telle pièce. Celui qui accompagne cet exemplaire mentionne que deux seuls autres exemplaires seraient connus, également porteur du cachet de la ville de Nyslott, daté du même jour.
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Mis en vente par Thomas Høiland Auktioner, vente aux enchères du 13.03.2008, lot n° 1876. Prix de départ : 36 000 kr Prix de vente : Invendu |
Cette dentelure spectaculaire possède un grand défaut, sa fragilité. Il est extrêmement courant qu'une ou plusieurs dents soient abîmées. L'exemplaire ci-haut possède de belles dents mais certaines sont un peu courtes.
La question maintenant qui se pose est pourquoi ce timbre est-il si cher ? Il s'agit du timbre de 40 penni, émis à partir de 1866. 3,2 millions d'exemplaires ont été imprimés.
Là où ça devient un peu plus compliqué, c'est qu'on distingue sept papiers différents. Heureusement pour nous qui ne sommes pas spécialiste, le cachet nous enlève tout doute. On y lit (avec un peu d'effort) « Nyslott, 12.8.1867 ». D'après les dates des tirages, il ne peut donc s'agir que du papier ordinaire de couleur rose pâle, le type le plus courant, puisque un peu moins de 1,8 millions d'exemplaires auraient été imprimés sur ce papier.
Ensuite, le timbre de 40 penni vient en deux types. Là c'est facile. Les traits de la couronne sont épais et masquent certains détails, il s'agit dont du type I, le plus courant puisque sur 50 timbres, 47 sont de type I et trois de type II.
Finalement, la dentelure. Ces perforations, « serpentine roulette » en anglais, sont de quatre types différents, selon la forme et la taille des dents, ainsi que leur espacement. Les trois premiers types se distinguent principalement par la taille des dents, qui sont légèrement inclinées. Le type II par exemple se caractérise par des dents de 1,6 à 1,9 mm de hauteur. Le type IV est différent par la forme, les dents sont droites et ressemblent vaguement à la tête d'une pelle ronde.
C'est ici le secret de notre timbre. Les dents horizontales sont de type IV et les dents verticales sont elles de type II. Regardez le scan, c'est évident une fois qu'on le sait !
Évidemment, un certificat est recommandé pour une telle pièce. Celui qui accompagne cet exemplaire mentionne que deux seuls autres exemplaires seraient connus, également porteur du cachet de la ville de Nyslott, daté du même jour.
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