À quoi pouvait bien ressembler les étiquettes qu'on trouvait sur les bobines de fils de coton ? Et surtout, quel est le rapport avec la philatélie ?
C'est le premier juillet 1850 que le service postal de la Guyane Britannique mis en place par l'Angleterre démarre. Seul problème, la métropole n'a pas fait parvenir de timbres à la colonie. L'intendant des postes se rend donc à l'imprimerie du Royal Gazette de Georgetown pour faire imprimer quelques « étiquettes » qui serviront en attendant l'arrivée des premiers véritables timbres, en 1852.
Le motif imprimé consiste en un cercle sur le pourtour duquel est écrit BRITISH GUIANA et au centre la valeur de l'affranchissement en italique, ici 4 cents. L'exemplaire ci-haut est frappé d'une oblitération circulaire et comporte une mention manuscrite, EDW, initiales du postier E. D. Wight.
L'exemplaire illustré ici est en excellente condition et est de forme carrée. Les collectionneurs attachent une grande importance à ce que le timbre ne soit pas découpé en un cercle ou un octogone, ce qui est souvent le cas.
Il ne reste plus qu'à faire le lien avec les bobines de fil... Le motif de ces timbres ressemblerait aux étiquettes de vente qu'on posait sur les bobines de fil de coton. Ces timbres se sont donc vus affubler de l'épithète « cotton reels ».
Mis en vente par Spink, vente aux enchères n° 9003 du 22.01.2009, lot n° 17. Valeur estimée : 26 000 à 28 000£ Prix de vente : 26 000£ ex Ferrari |
C'est le premier juillet 1850 que le service postal de la Guyane Britannique mis en place par l'Angleterre démarre. Seul problème, la métropole n'a pas fait parvenir de timbres à la colonie. L'intendant des postes se rend donc à l'imprimerie du Royal Gazette de Georgetown pour faire imprimer quelques « étiquettes » qui serviront en attendant l'arrivée des premiers véritables timbres, en 1852.
Le motif imprimé consiste en un cercle sur le pourtour duquel est écrit BRITISH GUIANA et au centre la valeur de l'affranchissement en italique, ici 4 cents. L'exemplaire ci-haut est frappé d'une oblitération circulaire et comporte une mention manuscrite, EDW, initiales du postier E. D. Wight.
L'exemplaire illustré ici est en excellente condition et est de forme carrée. Les collectionneurs attachent une grande importance à ce que le timbre ne soit pas découpé en un cercle ou un octogone, ce qui est souvent le cas.
Il ne reste plus qu'à faire le lien avec les bobines de fil... Le motif de ces timbres ressemblerait aux étiquettes de vente qu'on posait sur les bobines de fil de coton. Ces timbres se sont donc vus affubler de l'épithète « cotton reels ».
Les timbres de 1849, 1850, 1851, 1852 (et années suivantes) sont à des tarifs exorbitants. C'est la folie. C'est la stupéfaction. Le prix du gramme de papier est astronomique.
RépondreSupprimerCes timbres valent un euro maximum.