mardi 25 novembre 2008

De l'utilité d'apprendre au moins quelques mots d'une langue étrangère

Laissons de côté l'aspect culturel fort de l'apprentissage d'une langue étrangère et concentrons-nous sur l'aspect pratique en philatélie. Le strict minimum que tout un chacun devrait connaître dans une langue étrangère d'un pays dont on s'intéresse aux timbres est le nom du pays, de la devise monétaire ainsi que les nombres les plus courants, comme les chiffres de un à dix, les dizaines, etc.


Voici un timbre émis par la Suède dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle :


Mis en vente par AB Philea, Lars Tore Eriksson et Frimärkskompaniet, vente aux enchères n° 270, lot n° 540.


Prix de départ : 25 000 kr


Sverige, c'est Suède. Frimärke, timbre. Tretio öre, trente öre. Trente ? Trente ! Il s'agit donc bien d'une erreur, d'une erreur qui multiplie quand même la valeur du timbre par mille.


D'après le catalogue Facit, 970 exemplaires auraient été produits et vendus avec cette erreur, à comparer aux 18,6 millions d'exemplaires normaux, où on lit bien tjugu öre. Il s'agit certainement d'une erreur de cliché qui a été corrigée puisqu'on connaît deux ou trois paires comportant un exemplaire normal et un exemplaire erroné.

2 commentaires:

  1. Hello!

    Je remarque que tu mentionnes souvent des timbres suédois ou finlandais. Y'a-t-il une raison particulière ?

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  2. Bien vu ! Tout simplement parce que je les connais mieux que les timbres français par exemple. D'ailleurs j'aimerais bien collectionner les timbres finlandais « à grosses dents » mais j'hésite
    (depuis quand même quelques années !) car la philatélie classique devient vite un loisir onéreux.


    Accessoirement, les scandinaves sont très « branchés » contrairement à la France par exemple où de très nombreuses ventes de timbres se font via des maisons généralistes qui n'annoncent pas
    forcément leurs ventes sur internet.



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